DOGON au musée du quai Branly
Exposition foisonnante. Les oeuvres présentées sont tout simplement sublimes, que ce soit dans les formes ou la façon de traiter les matériaux, les différentes patines par exemple (notamment la "patine croûteuse" qui donne un effet de mosaïque au bois très judicieux). C'est également l'occasion de découvrir les peintures rupestres ou encore les textiles souvent oubliés. La statuaire Dogon prédomine en effet dans l'imaginaire. Il faut dire que les maternités ou autre figures sont d'une beauté incontestable,
Quelques bémols... Uniquement dans la scénographie... La lumière jaune, (aube de l'art ?) n'est pas du meilleur effet sur les pièces en bois. Par ailleurs, si l'idée était judicieuse en soit de placer les masques en hauteur afin de ne pas les mettre sous vitre et de pouvoir profiter de leurs volumes et textures de tous les côtés, la suspension devient gênante et prend des aspects de contorsion si l'on souhaite s'attarder quelques instants.
Croquis très prochainement...