Quatrième de couverture:
J'ai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de l'air que certaines pratiques de magie permettent momentanément de s'attacher, mais qu'il ne saurait être question de se soumettre... J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer.
Mon avis: Un petit bijou surréaliste !Un hymne à la liberté! Celle d'aimer! de rêver! de marcher sans savoir où l'on va! Et pourtant je n'ai pas trop aimé à la première lecture. C'était pour mon BAC L et lire par obligation a toujours été une corvée. Difficile d'apprécier un livre imposé et de ne pas partir sur des a priori négatif quand on est en pleine adolescence. Et puis en l'étudiant un peu mieux, je me suis laissée gagner par la folie de Nadja et j'ai été fasciné par ses déambulations parisiennes qui font de sa vie une oeuvre surraliste.Les dessins aussi ont leur charme, associés aux photographies ils dessinent un portrait extraordinaire de femme mais aussi d'un autre Paris. Et cette ville fantasmée où l'on fait des rencontres improbables me plaît!
"La beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas"
Cette lecture
s'inscrit dans le cadre du challenge des fous
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Mais convient également pour le challenge Paris je t'aime
