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L'Ogresse de Paris
12 octobre 2012

Vendredi Lecture avec Shakespeare

 


HAMLET

" II y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ! " Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d'Elseneur.
II crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, a promis... Ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille : " Être ou ne pas être ? " Jeu de miroirs, faux-semblants... Théâtre dans le théâtre... Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d'Ophélie annonce d'autres désastres. Au coeur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l'amour et de la mort.
La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant en vocalises sublimes, composant ici le mythe universel d'une humanité confrontée à ses propres démons...

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Edito post lecture: Comme il est bon de lire des classiques! A coups d'extraits et de citations, d'adaptations cinéma aussi, on croit connaître un texte... et pourtant! Le retour aux sources peut être d'une beauté pure... Je me suis laissée gagner par l'intensité des vers et la folie d'Hamlet. J'ai pleuré avec Ophélie. J'ai tremblé devant les fantômes. J'ai partagé le dilemme du prince.

La question de la folie est ici passionnante: Shakespeare se joue du lecteur. Qui est fou: celui qui voit des fantômes? Celui qui meurt par passion? Celui qui trahit sa famille? Celui qui croit que l'autre est fou n'est-il pas le plus fou des deux?

  Le ballet de personnage est grandiose. Les masques tombent peu à peu. Chacun prend la place choisie par le destin sur l'échéquier de la vie. 

  Les grands écrits nous changent de façons infimes et pourtant j'en suis persuadée ils vous atteignent en profondeur. J'ai mis quelques temps avant de prendre un autre livre en main. Une fois celui-ci achevé, je suis restée seule avec mes questions , contemplative je fixais le plafond. Je cherchais quelque chose dans la blancheur de ce ciel fermé... quoi ? Je ne sais pas vraiment. J'étais quelque peu chamboulée!  C'est toute la force des chefs d'oeuvres: ils posent plus d'interrogations qu'ils n'offrent au lecteur de réponses pré établies... Shakespeare dans Hamlet laisse entrevoir une porte ouvrant sur un mystère sans vous donner la clé qui permettra de l'ouvrir.  A lire au moins une fois dans sa vie!

 

J'inscris bien sûr ce billet dans le cadre du Challenge des fous

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