Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Ogresse de Paris
30 novembre 2012

Vendredi Lecture avec Jérôme Ferrari

Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre.
Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies.

 

N'oubliez pas de participer à

 

 Edito post lecture: Ce livre est beau... une écriture superbe.... mais que j'ai eu du mal à le lire. L'ambiance glauque de ce petit bar corse m'a prise à la gorge... J'ai eu du mal à comprendre l'obstination des deux personnages prêts à sacrifier leur amitié, à se pendre eux même aussi pour ce petit bar de rien du tout. S'accrocher à ce rêve si piteux m'a mise mal à l'aise. Eux qui rêvent tellement de grandeur, pourquoi se terrer dans ce coin perdu? Dès le départ on sent bien que ça ne sera qu'un rendez-vous pour les soûlards des environs.  Et pourtant les personnages ne semblent pas le voir venir. Les échecs successifs des précédents propriétaires auraient du les mettre sur la voie. Ils sont peut être trop idéalistes, cherchant à construire dans ce bistrot une utopie. La désillusion est terrible. La chute si lente devient pestilentielle. Les femmes y sont inexistantes ou superficielles... Ceci explique peut être cela... ou pas!

 

Publicité
Publicité
Commentaires
O
J'ai presque fini! je te le prête demain si tu veux
Z
Qu'as tu pensé de ce livre ? J'aimerai bien avoir ton avis !
Publicité