Vendredi lecture avec Isabel Allende
4e de couverture:
1770, Saint-Domingue. Zarité – Tété – a 9 ans lorsqu'elle est vendue à Toulouse Valmorain, tout juste débarqué pour prendre la succession de son père, propriétaire terrien mort de la syphilis. Elle découvre la plantation, les champs de canne à sucre et les esclaves, la violence des maîtres, le vaudou… et le désir de liberté. Lorsque Valmorain, réchappé de l'insurrection, parvient à embarquer pour La Nouvelle-Orléans, Tété le suit. Mais la lutte pour la dignité et l'émancipation ne peut être arrêtée... L'Ile sous la mer est autant un beau portrait de femme et une histoire d'amour qu’une fresque historique. Une magnifique ode à la liberté, un hommage à la première révolution d'esclaves de l'histoire.
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Edito post lecture:
Si L'île sous la mer est loin d'être le roman d'Isabel Allende que j'ai préféré, je dois tout de même avouer que je l'ai dévoré. Pourquoi? Parce qu'Isabel Allende excelle dans l'écriture de romans qui s'inspirent de faits historiques d'envergures pour donner force et caractère à ses personnages, tout particulièrement les femmes. C'est ce qui m'avait tant plu dans La maison aux esprits. Ici il manque peut être ce caractère magico religieux qui fait le charme de la littérature latino américaine. Le style est plus lisse. Cependant on a plaisir à suivre Tété dans le tourbillon de révoltes d'esclaves. Le changement de voix de narration est aussi efficace, rappelant aussi l'importance de l'oral dans la transmission. On y entend le charmant accent chantant de Tété. Le conte n'est pas loin. Le vaudou aussi. On se laisse gagner par l'histoire et l'on suit Tété dans ses aventures de Saint Domingue à la Louisiane ou encore la Nouvelle Orléans, tantôt frémissant avec elle, tantôt aimant avec passion. Un livre plus intense qu'il n'y parait au final.