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L'Ogresse de Paris
18 mars 2009

Froufrou n'est pas 'fifille'


viewmultimediadocument



Une chantilly de dentelles, rien de tel pour me mettre en appétit... Mes yeux se voilent de souvenirs d'enfance, pétillent des lueurs de joie à l'annonce de l' exposition L'Empire des Crinolines au Musée Galliera. Réunir parures délicates et costumes exhubérants, faire tenir la grâce et la démesure dans un lieu précieux mais petit, voilà un paris osé. Mais ma critique ne sera pas juste, avant d'apercevoir le moindre morceau d'étoffe, j'étais il faut bien l'avouer, déjà entièrement conquise! Robes de duchesses, évantails raffinés, carnets de bals et petits souliers je dessine les contours de vos anciennes maîtresses. Une ribambelle de rubans, une symphonie de couleurs - j'ai le coeur en fête! Un air de piano murmure à mon oreille, les pas de danse glissent et font vibrer le sol. Rires et entrain. Les costumes prennent vie et forment des couples de danseurs. J'enfile corsage et mousseline à la mode d'antant, je suis une enfant du siècle.  Les héroïnes du XIX se mêlent aux discussions brillantes et frivoles. Emma! Scarlett! Catherine! Je vous attendais... Quoi?!!! Déjà la fin? Prolongez un peu ce temps de rêve, offrez nous la visite des collections permanentes...  Je remet ma 'capote' sur la tête et attend avec impatience la prochaine exposition qui me prêtera  j'espère de nouveaux costumes littéraires sur mesure...Je reste sur ma faim!

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Commentaires
M
tu es arrivé à Paris, dans cette ville que tu dévores chaque jour mais aujourd'hui tu la vomis... rien de plus normal quand on sait la beauté de la Normandie et de toute ta famille. Mélancolique, tu l'es mais demain ou prochainement, ton humeur taciturne disparaitra non grace à une boulimie de chocolat en tout genre mais plus avec une boulimie de culture (attention pas un bouillon de culture... ça c'est les égouts). Et cela n'est pas donné à n'importe qui... Tu nourris ta force de chaque expérience visuelle, et telle une grande femme désinvolte, rebelle, charmante et élégante tu les feras tous tombés comme notre chère Scarlett. Remets ta capote au plus vite, qu'on puisse jouir de tes mots, fins de tes émotions... (capote et jouir n'ont aucun lien sexuel, merci pour les esprits mal tournés). <br /> je t'embrasse ma blonde des temps modernes
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